photo « Trajectoires que je suis », lauréates du prix d’honneur AWARE

« Trajectoires que je suis », lauréates du prix d’honneur AWARE

Histoire - Civilisation, Exposition

Reims 51100

Du 13/06/2025 au 07/12/2025

Avec : Barbara Chase-Riboud, Esther Ferrer, Jacqueline de Jong, Laura Lamiel, Rose Lowder, Vera Molnár, Marie Orensanz, Judit Reigl, Maria Klonaris / Katerina Thomadaki et Nil Yalter. Évoquant des trajectoires de vies et de carrières individuelles ou collectives, cette exposition rend hommage aux parcours singuliers des artistes lauréates du prix d’honneur AWARE. Pour la plupart originaires de l’étranger, elles ont enrichi la scène artistique française de leurs regards nourris par la spécificité de leurs expériences. Leur art, souvent accompagné d’un engagement politique affirmé, défie la lecture canonique de l’art d’après-guerre et impose l’écriture d’une histoire de l’art décentrée et de fait, inclusive. Rétrospectivement, les prix AWARE prennent acte de l’interculturalité de la scène française et des trajectoires plurielles qui la traversent. Design graphique : Léa Audouze & Margot Duvivier

photo Vertikal | Mourad Merzouki

Vertikal | Mourad Merzouki

Dijon 21000

Du /00/1e16 au //099

Lutter, pied à pied, avec le poids des conventions. Affronter, mano a mano, la dureté de la rue. Se travailler au corps pour s’élever au-dessus de soi-même. Le hip-hop est né ainsi, vers la fin des années 60. Et parce qu’il se pratique toujours dans cet esprit, il n’a rien perdu de sa force d’affirmation. Mais comme pour toute forme d’expression émergente, son jaillissement de formes s’est précisé, discipliné avec le temps. Quelques créateurs s’en sont emparés, l’ont hybridé avec d’autres styles pour le conduire vers des horizons inédits. Mourad Merzouki est de ceux-là. Il a grandi dans le hip-hop et l’a fait grandir à son tour. Vertikal, avec le K qui est un peu sa marque de fabrique (et l’initiale de la compagnie Käfig, qu’il a fondée), marque une nouvelle étape de sa recherche. Le projet paraît hanté par un rêve aussi vieux que la danse : être libre comme l’air, devenir léger comme un souffle. Une utopie qui est ici réalisée à l’aide de techniques empruntées au cirque. Pour lancer sa troupe à la conquête de la danse verticale, le directeur du Centre chorégraphique national de Créteil et du Val-de-Marne s’est aussi appuyé sur un espace de hautes parois ponctuées de prises[...]